Comment meurt-on de la Maladie de Charcot ?

La maladie de Charcot encore appelé SLA (sclérose latérale amyotrophique) est une affection neurodégénérative très rare et qui évolue assez vite. En France, de nombreuses personnes décèdent de cette terrible maladie chaque année. Découvrez ici comment une personne peut mourir de la Maladie de Charcot.

La mort par l’évolution handicapante et progressive des symptômes de la maladie

La maladie de Charcot existe sous plusieurs formes et possède des profils évolutifs ainsi que des pronostics divers. Il faut dire que la forme spinale est très fréquente et commence très souvent par l’atteinte d’un membre.

Toutefois, la forme bulbaire, débutant par l’atteinte de l’entièreté des muscles se trouvant au niveau de la déglutition est la plus sévère. Il faut cependant noter que la maladie évolue très souvent vers les deux formes (bulbaire et spinale), ce qui conduit rapidement au décès du malade. En effet, dès que la maladie de Charcot évolue, elle cause un handicap très lourd et parfois même l’affaiblissement des muscles.

Progressivement, il devient très difficile pour la personne atteinte du SLA de faire usage de ces membres, de manger et même de parler. La fin de vie de cette personne intervient très souvent 3 à 5 ans après cet affaiblissement des muscles. Le décès devient proche dès que les muscles qui sont en charge la respiration ne fonctionnent plus et donc conduisent à une insuffisance respiratoire.

La fin de vie en réanimation d’une personne atteinte de la maladie de Charcot

Le personnel de santé ou le médecin traitant peut prendre la décision d’arrêter la réanimation ou de réduire les soins de suppléances vitales du patient. Toutefois, cette décision est prise dans trois différentes circonstances :

  • Le pronostic de la maladie se révèle très mauvais et les soins administrés ne conduisent pas à l’amélioration de la santé du patient
  • Le patient le demande lui-même
  • Les co-morbidités sont d’un pronostic extrêmement mauvais.

Si on décide de suspendre ou d’arrêter les soins intensifs de réanimation, les risques que le patient décède vite sont très élevés. Toutefois, un suivi personnel est mis sur place pour accompagner et assister le malade et ses proches dans cette difficile épreuve. Il s’agit :

  • de la prise en charge des douleurs
  • de la non-limitation des heures de visites
  • de l’attribution salle d’attente aux proches du malade.

En outre, un soutien psychologique est offert au patient et à ses proches par le personnel de réanimation ou par des psychologues.

Voici ci-dessus comment une personne atteinte de la Maladie de Charcot peut mourir.