Maladie de Charcot : existe t-il un traitement expérimental ?

Malgré les progrès de la science, il existe des maladies pour lesquelles les laboratoires pharmaceutiques n'ont pas encore pu élaborer un traitement. C'est le cas de la maladie de Charcot qui affecte les muscles et s'attaque le plus souvent aux personnes adultes. Pour l'éradiquer, de multiples recherches expérimentales ont été menées. Découvrez-les ici !

Traitement à base de cellules souches : une solution expérimentale qui ralentit la maladie de Charcot

La SLA, diminutif de Sclérose Latérale Amyotrophique, encore appelée maladie de Charcot, agit principalement sur les nerfs qui contrôlent les muscles. Ses symptômes sont les suivants :

  • une faiblesse motrice ;

  • une atteinte des motoneurones du tronc cérébral ;

  • une atteinte de la musculation du tronc.

Les formes graves de cette affection des neurones n’épargnent pas la vie des patients. Ceux-ci meurent d’une paralysie des muscles respiratoires. Selon l'OMS, la durée de vie des patients atteints de cette affection neuronale serait comprise entre 3 et 5 ans.

Pour réduire les effets de cette maladie, le traitement expérimental à base de cellules souches s’est révélé être efficace. Cette solution a permis de ralentir la progression du SLA chez 80 % des malades.

Pour ce faire, une préparation de cellule souche disposant des effets neurotrophiques est directement injectée dans le siège cérébro-spinal. Ce mélange est le fruit de la culture des cellules souches qui proviennent du porteur de la maladie.

Une telle réadaptation qualifiée encore d’auto-transplantation agit sur les neurones pour réduire les effets de la maladie chez les malades.

La cellule souche : un traitement thérapeutique encore à la phase expérimentale

Bien avant que les cellules souches fassent leur entrée dans la SLA, la Riluzole était utilisée par bon nombre de patients. Cependant, ce médicament améliore le confort des malades, mais reste inefficace pour l'anéantissement de la maladie. C’est le seul remède autorisé aux USA et en Europe qui permet d’augmenter la durée de vie des atteints de quelques mois.

C’est pour suppléer ce médicament qu’un laboratoire au Texas a conçu une thérapie basée exclusivement sur les cellules souches. La première bénéficiaire de ce remède expérimental a été une patiente de 26 ans qui se nomme Leah Stavenhagen. Après l’injection, cette dernière à témoigner de l’efficacité des cellules souches. D’autres malades ont également testé le traitement et l’ont trouvé efficace.

Malheureusement, le traitement est encore en phase expérimentale, ce qui ne lui permet pas d’être reconnu comme un véritable remède de la maladie. Ainsi, il existe bien évidemment un remède pour la maladie de Charcot, mais les fonds ne sont pas suffisants pour le lancement.